CRUSHING COLORS réunit deux figures du mouvement Street Art.
COPE2, issu de la première génération d’artistes new-yorkais. Une légende du mouvement, avec son style brut et authentique.
PRO176, issu du writing parisien des années 1990. Il appose aujourd’hui ses majestueuses anamorphoses aussi bien sur les murs que sur les toiles. Un mélange de deux continents, deux générations et deux factures artistiques pour témoigner de la richesse de ce courant pluridisciplinaire qui ne cesse de se développer, s’ancrant profondément dans notre époque. Un monde de couleurs se déploie dans les oeuvres des deux artistes. Influencés par des esthétiques contemporaines variées telles que le Hip-Hop, le graffiti, les comics, ou encore les films de science-fiction chacun s’exprime dans une explosion de teintes vives.
L’abstraction de COPE2 témoigne de la rue, du New-York des années 80/90. Un savant mélange de lettrages, de symbôles, de couleurs et de matières se superposent, comme si chaque toile était un pan de mur.
Tandis que la palette explosive de PRO176, tirée de l’univers comics et futuriste le mène vers des anamorphoses complexes. Il voyage sur la toile d’un coup de pinceau assuré et construit ses personnages déformés, tantôt doubles tantôt tronqués. Il nous invite à trouver le sens de lecture de son langage pictural dans une danse graphique troublante.

Ces deux mondes artistiques issus de l’art urbain se rejoignent pour former une exposition inédite à Bruxelles.

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Membre de collectifs reconnus dans le monde du graffiti, Pro176 baigne dans la culture hip-hop depuis son plus jeune âge. En 1989, il découvre le writing lors d’une performance réalisée par le déjà légendaire Mode2 et son comparse Colt. Sous le charme des vapeurs de bombes, Pro se lance dans le jeu et fait de Paris son aire d’expression. Depuis le début des années 90, il a grandi, mais son inspiration est toujours tirée des comics. C’est tout une ambiance galactique, de science-fiction, qui entoure ses fresques et peintures. Dans ses oeuvres, les super-héros et personnages fantastiques sont étirés jusqu’à tendre vers l’abstraction. Ainsi l’esprit d’un lettrage démembré si caractéristique de ses pièces sur murs se retrouve aussi sur toiles, c’est tout cela qui définit aujourd’hui son travail.
 
Cette vie d’atelier, il la développe de manière intensive depuis 2008. Parti s’installer à Valence (Espagne), il y côtoie Seen « le parrain du graffiti » artiste invétéré qui n’a de cesse de lui rappeler l’importance de la valeur du travail. Même si son art trouve son inspiration sur d’autres planètes, c’est sur terre que s’accomplit la « Profecy ».